 Le père Joseph GILBERT nous a fait un bel exposé en trois points, reprenant en fait trois phrases tirées des lectures du jour. - Moïse et le serpent d’airain : c’est cette image un peu curieuse de ce serpent élevé de terre, qu’il suffisait de regarder pour échapper à la mort certaine due à la morsure de serpents venimeux. Il nous faut faire ici un rapprochement avec le début de la Genèse. En effet, le serpent a été au départ la cause de l’entraînement au péché de l’homme et donc au mal, même si son venin de façon paradoxale, peut être utilisé pour guérir de certaines affections. C’est pour cela que le serpent est utilisé dans le caducée des médecins. Bien sûr, ce serpent auteur du mal est crucifié, et le péché est mort avec lui, il est détruit avec lui. Il suffit de regarder celui qui est mort au péché, et le Seigneur le sauve. Ce détail nous est donné en fait pour nous annoncer sa mort. Il fait mourir le péché sur la croix. Le mot « élever » utilisé ici, est le même que celui qui signifie « ressusciter ». Le Christ est vainqueur du mal, il est la source de toute vie, c’est le rappel de notre foi en Jésus-Christ, notre sauveur. Il n’a pas seulement enlevé les péchés, il est venu nous sauver, c’est à dire qu’il a donné sa vie pour nous. Ainsi, il nous fait participer à la sainteté même de Dieu, car nous sommes tous appelés à la sainteté. - « Dieu a tant aimé le monde qu’il nous a donné son Fils…» Dieu a un amour infini pour l’homme pécheur et pour toute l’humanité. La seule religion qui aille jusque là, c’est la nôtre, la religion catholique. Il a envoyé son Fils unique qui est mort et ressuscité. Dieu aime l’humanité et va jusqu’à s’abaisser jusqu’à nous, il prend la condition humaine. Il va accomplir notre vie pour le bonheur et la perfection. Ceci est vrai pour nous et pour tous les autres hommes, pour tous les pécheurs, et ceux que l’on a du mal à aimer. Nous pouvons ne pas être d’accord avec les idées des autres, ou leurs manières de faire, mais nous devons toujours les aimer et vouloir qu’ils soient sauvés. - « Celui qui croit échapper au jugement est déjà jugé » Ce n’est pas celui qui ne croit pas, qui est condamné, mais celui qui ne veut pas croire, ce qui est différent. Le Seigneur ne veut pas la mort du pécheur, il respecte notre liberté. Le Seigneur propose le salut, il ne l’impose pas, et nous avons chacun à répondre à cette proposition. Beaucoup de personnes ne sont pas responsables de leur ignorance, mais elles ne connaissent pas Dieu, aussi nous non plus, nous n’avons pas à juger les autres. Pour le jugement dernier, c’est la même chose. L’enfer est en effet une preuve de l’amour de Dieu, car c’est l’homme avec sa conscience qui choisit d’y aller, en disant : « Non, je ne veux pas de ton amour », il faut cependant qu’il ait assez de connaissance pour pouvoir dire « non », assez de liberté également, pour dire « non » en face de Dieu, ce qui semble une situation assez rare. L’enfer existe, j’espère qu’il n’y a personne dedans. Le Seigneur fait appel à notre liberté, tous les hommes sont pécheurs et imparfaits, il s’agit de faire de notre mieux et chaque jour de repartir avec une grande confiance dans l’amour infini du Seigneur. 
Composition du Bureau :
Pierre GANDON a été élu président lors de l’Assemblée Générale de Mars 2009, en remplacement d’Alain LELOT, qui demeure membre du Bureau. Geneviève ADENIS-LAMARRE, Justine POURRAT et Patrice RAYNOT, vice-présidents, Henri-Benoit OUDIN, trésorier, Benoist BRISSET, secrétaire. Nous remercions Joël BLAUD, Laurent METAIS et François MOREAU d’avoir accepté de rejoindre le Bureau avec François GERBIER, Jean- François BEYSSAC, Jean CHENEBAULT, Patrick BERTHOME et le père Jérôme de la ROULIERE. |