grâce à son pouvoir.
de spoliation par l’Etat ou même l’Eglise.
dans une usine fabriquant des avions. Il
racontait à ses petits enfants qu’ils essayaient
de « saboter » ce qu’ils avaient fait, et que
grâce à leur travail de « résistant » pendant
la guerre, peu d’avions arrivaient à
voler à la sortie de l’usine. Ils s’arrangeaient

pour que leur sabotage ne se voit
pas, car les avions étaient vérifiés par les
contrôleurs allemands, ils s’arrangeaient
pour que telle ou telle pièce s’use rapidement
et casse effectivement plus vite que
prévu. Ainsi ces sabotages ont grandement
nui à la fiabilité de l’aviation allemande.
C’est par de tels sabotages faits sur les
systèmes de guidage des V1 et V2, qu’au
lieu de tomber sur Londres, ces derniers
tombèrent dans la Manche. Monsieur de la
Marque n’a eu à notre connaissance aucune
décoration, mais sans doute a indirectement favorisé l’issue de
la guerre. L’histoire se fait au travers de chacun des hommes et
chaque maillon de la chaîne a son importance.
Il a été par la suite, Directeur de l’approvisionnement des
produits pétroliers chez HOUGHTON. Et une fois à la retraite,
il s’est passionné pour les recherches historiques et généalogiques,
ayant même suivi des cours de paléographie à la
Bibliothèque nationale. Il est revenu terminer ses jours sur
Poitiers, et est décédé le 27 mars 2009 à l’âge de 88 ans. Sa
messe de sépulture a été célébrée en la cathédrale de Poitiers,
le 31 mars 2009, par le père Thierry de MASCAREL, assisté de
son frère et des prêtres de la paroisse.